Publié le : 28 avril 20172 mins de lecture
Hélène Sarimanolis est née en 1944 à Antissa un gros village perché dans la montagne au dessus de la mer à environ quatre vingt km de Mytilène capitale de l’ile de Lesbos (en grec moderne LesboV) située en Mer Egée tout près des côtes de la Turquie et patrie de la poétesse Sapho.
Chaque année, du mois de mai au mois d’octobre, toute la famille abandonnait sa maison du village pour aller s’installer dans des alpages où elle élevait des moutons, cultivait des oliviers, des figuiers, de la vigne et des légumes grâce à des sources qui depuis se sont taries. Pendant cette période de l’année, Hélène devait faire tous les jours huit kilomètres pour aller à l’école du village et autant pour revenir. Le dimanche la famille allait à la messe au monastère orthodoxe d’Ypsilos perché en haut d’un pic rocheux.
A l’âge de dix sept ans, elle quiitte son ile, Antissa et sa la place principale où il y a foule aux terrasses des tavernes sous des platanes centenaires pour boire l’ouzo et manger des amuses-gueule. Elle arrive en France où elle épouse Georges Prorelis appartenant à une famille grecque qui a quitté la Turquie lors des grands mouvements de population qui ont suivi la première guerre mondiale. Elle a eu deux enfants, une fille et un garçon.
Elle a suivi pendant une vingtaine d’années des cours à l’Académie de l’Abbaye à Poissy, où elle a appris les techniques de peinture à l’ancienne sous la direction d’un professeur ancien pensionnaire de la Villa Médicis et lauréat du Prix de Rome. Depuis quelques années, Hélène Prorelis s’est spécialisée dans la copie d’icônes religieuses byzantines, grecques ou russes.
