Biographie et oeuvres de Juan de Arellano (1614-1676)

Juan de Arellano

Publié le : 27 avril 20173 mins de lecture

 

Copie d’Iris, tulipes, jonquilles, pivoine et autres sortes de fleurs dans un panier

 

Juan de Arellano - Nature morte de fleurs avec un iris

Copie de hortensias, tulipes, iris et autres sortes de fleurs dans un panier

Juan de Arellano est né à Santorcaz (Province de Madrid) en 1614 et est mort à Madrid le 12 octobre 1676. Il s’est marié avec María Corcuera qui lui donna quatre enfants dont Juana qui fut la femme de Bartolomé Pérez, disciple et émule d’Arellano et José qui fut aussi un peintre de fleurs, mais pas aussi bon que son père.

Dans sa première période, on lui trouve des influences italiennes, spécialement celles de Mario Nuzzi y Margarita Caffi et flamandes. Mais par la suite il réussit à dominer son art et réalisa des natures mortes de fleurs avec une telle personnalité qu’il est considéré comme le meilleur spécialiste du genre du dix septième siècle.

Ses compositions sont relativement simples : généralement apparaît seulement un bouquet de fleurs variées placées le plus souvent dans un panier se détachant sur un fond neutre. Les couleurs sont très pures et très contrastées, avec une forte lumière qui provient de la tradition italienne.

Son coup de pinceau est libre et aisé. Une de ses oeuvres les plus complexes est sa nature morte de fleurs de 1665 qui se trouve au musée municipal de la Corogne en Galicie où Arrellano a placé deux vases dont l’un se reflète dans un miroir. Parmi ses disciples les plus importants on trouve son fils José de Arellano et Bartolomé Pérez, son gendre.

Beaucoup de ses oeuvres se trouvent dans des collections privées et quelques unes dans des musées en Espagne dont le Prado, en France et Hollande. Juan de Arellano est un peintre peu connu du grand public, mais très apprécié par les amateurs de peinture fréquentant les salles des ventes.

C’est pourquoi, dans les ventes aux enchères, ses peintures atteignent des prix relativement élevés, ainsi le commissaire priseur de la salle Durán à Madrid a adjugé deux « floreros » pour 180.303 € chacun. D’autres de ses peintures se sont vendues chez Tajan à Paris ou chez Christie’s à Londres. Une exposition lui a été consacrée en 1998 au Musée du Prado.

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